Georges Pérec publie en 1965 « Les choses », roman génial couronné par le Prix Renaudot. Trois ans avant 1968, l’écrivain dénonce avec subtilité la société de consommation qu’il voit grandir comme une tumeur.
Il n’y a pas encore eu de roman, de récit, qui présente les personnages vivant à l’intérieur de cette société, soumis à la pression du marché. C’est cela mon livre » expliquait Pérec.
En possédant ces « choses », les possédants sont, en fait, des possédés, soumis à de multiples désirs qu’ils croient naturels. Comme le flot des objets se renouvelle sans cesse, ils vont d’une insatisfaction à une autre, sans cesse frustrés de ne pas posséder le « dernier cri ». Le désir commande, impérieux. Au point d’oublier de vivre.
« Jérôme et Sylvie ne croyaient guère que l’on pût se battre pour des divans Chesterfield. Mais c’eût été pourtant le mot d’ordre qui les aurait le plus facilement mobilisés. » écrit Pérec.
Artiste magnifique, roman génial dont la pertinence est, on le voit, d’une extraordinaire modernité… A propos, à quand le nouvel I phone ?
Un PEREC , jamais , vraiment ne disparait 🙂
l homme du lipogamme
La disparition
Meci Fantz Vaillant….
Vos blogs opéatoires me sont pécieux
Bien à vous
Merci